Créateur de succès
Entrevue avec Benoît Chartier, pdg de DBC Communications inc.
DBC Communications inc. est une entreprise de Saint-Hyacinthe fondée par la famille Chartier, qui emploie plus de 120 employés. Elle édite les hebdomadaires Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon régional, Les 2 Rives de Sorel-Tracy, L’Œil régional de Belœil/Saint-Hilaire et La Pensée de Bagot, de même que le périodique Gestion et Technologie agricoles. De plus, DBC Communications inc. regroupe en son sein, Distribution DBC, Publi-Encarts et Expo-Habitat.
Benoît Chartier, président et directeur général de l’entreprise, gestionnaire de la troisième génération de la famille Chartier à diriger le Journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe[1], et président d’Hebdos Québec, considère la culture comme l’âme d’une société. Elle est à l’image de son état d’âme.
« Il faut faire comprendre aux gens d’affaires que la culture fait partie intégrante de la société. Elle est partie prenante de notre manière de vivre, de notre quotidien. C’est notre imaginaire. L’art fait avancer les idées. Il faut que les gens d’affaires en prennent conscience, qu’ils s’impliquent dans le milieu des arts. Les industries culturelles génèrent beaucoup de retombées économiques. Les arts et les affaires sont indissociables », mentionne-t-il.
L’implication de la communauté d’affaires dans le milieu des arts peut prendre différentes formes, comme l’engagement bénévole au sein d’un C.A., la philanthropie, la commandite, etc. Cette contribution donne la possibilité aux gens d’avoir accès aux spectacles et aux œuvres créées par les artistes. Benoît Chartier s’implique lui-même depuis 25 ans au conseil d’administration de la Société des spectacles de Saint-Hyacinthe. Celle-ci a contribué à la naissance du Centre des arts Juliette-Lassonde et gère les opérations courantes de ses salles de spectacles. Pour lui, il est tout aussi important de s’engager pour les arts que pour le secteur communautaire. Précisons que Benoît Chartier est aussi président d’honneur de la campagne 2019 de Centraide Richelieu-Yamaska et qu’il a reçu la médaille du Sénat reconnaissant les réalisations des Canadiens qui ont contribué de manière significative à l’avancement de leur communauté.
Monsieur Chartier convient que ce n’est pas facile de convaincre la communauté d’affaires d’encourager la culture et d’affirmer son importance. Il rappelle toutefois que les arts sont le reflet de la société et soutient que les gens d’affaires gagnent à s’y engager.
« Trop souvent les gens relient les arts à quelque chose d’un peu flyé et d’incompréhensible, mais il faut avoir l’esprit ouvert. » À son avis les jeunes sont davantage attirés par l’avant-gardisme que propose le monde culturel, mais il convient tout de même que la société chemine et que la culture prend de l’ampleur.
Pour l’homme d’affaires, la culture est un grand pan de la société, au même titre que le communautaire, le sport et l’économie. Tous ces aspects de la société sont interdépendants. « Pour moi si on veut faire avancer la société il faut s’impliquer en culture », conclut-il.
On ne peut s’empêcher d’être d’accord avec lui. Merci Monsieur Chartier.
[1] https://www.ledevoir.com/economie/21068/portrait-cent-cinquante-ans-de-courrier-a-saint-hyacinthe
Cet article est lié à l’infolettre Connexion créative. Cette infolettre, envoyée aux deux mois, souhaite valoriser l’apport indispensable du milieu culturel à la qualité de vie et à la rétention de la population active dans la région. Elle présente des gens d’affaires inspirants, des relations arts-affaires gagnantes et d’autres contenus à l’intention de quiconque s’intéresse à la valeur des arts et de la culture pour un mieux-être individuel et collectif.
[ninja_forms id=28]