Marketing quoi ? Expérientiel ? C’est quoi la différence avec le marketing traditionnel ? Et en quoi ça peut m’être utile en tant qu’artiste ? Des questionnements bien légitimes !
Sans embarquer dans un cours de marketing, on peut dire que le marketing traditionnel sollicite le client de manière rationnelle (ex : J’ai un besoin x. Quel produit est le plus adapté pour répondre à mon besoin ?). Le marketing expérientiel oriente plutôt l’acheteur sur l’émotion en sollicitant les cinq sens. La relation entre le vendeur et le client est plus longue, car ce dernier vient vivre une expérience avant d’acheter, s’il est convaincu, le produit ou le service. Son achat est donc lié à l’émotion engendrée par son expérience. Et le vendeur vient d’accroître la fidélisation de ses clients.
Des exemples ? Nos collègues de Culture Bas-Saint-Laurent ont rédigé un billet fort intéressant sur le marketing expérientiel en y mentionnant quelques exemples évocateurs : le libraire qui parfume son magasin au chocolat et qui voit ses ventes augmenter, la compagnie de sport qui offre des coupons de réduction aux personnes qui utilisent les escaliers au lieu des escaliers roulants dans le métro…
Et là, vous vous dites peut-être : « oui, mais moi, je peux faire comment pour offrir une expérience qui incitera les clients à acheter mes œuvres ? ». Les possibilités sont illimitées. Par exemple, un céramiste pourrait, lors de sa présence à un événement, inviter les gens à manipuler l’argile ; un auteur pourrait, au moment d’une lecture publique, être accompagné d’une musique qui immergera son auditoire dans l’histoire ; etc. Surprenez votre public ! Et nul besoin d’investir dans des technologies coûteuses.
Peut-être faites-vous déjà du marketing expérientiel sans le savoir.