En lisant le titre de cette publication, vous avez peut-être été surpris : « artiste et entrepreneur, ça va ensemble ?! ». Eh oui ! Histoire que nous parlions le même langage, il est essentiel de définir le concept d’entrepreneuriat artistique.
Il n’est pas simple de définir l’entrepreneuriat artistique (en passant, vous verrez aussi le terme entrepreneuriat culturel. Certaines personnes associent le mot artistique aux artistes (!) alors que le culturel semble plus spontanément utilisé lorsqu’on parle d’organismes culturels ayant un comportement entrepreneurial. Mais, le concept reste le même). La Ville de Montréal, dans un mémoire publié en 2017, suggère une définition intéressante de l’entrepreneuriat culturel. Inspirés par cette définition, nous vous proposons une interprétation libre de ce qu’est un entrepreneur culturel/artistique : il s’agit d’une personne qui réussit à rassembler à la fois les ressources économiques et ses compétences créatives pour mener à bien son activité. Ainsi, l’artiste est capable de commercialiser son produit ou service créatif en utilisant des principes généraux d’entrepreneuriat. Toutefois, à la différence de l’entrepreneuriat pur, les retombées ne se calculent pas en bénéfices ni en salaires ; elles sont plutôt évaluées sur la création culturelle et l’impact positif que l’art génère sur la population.
Encore un peu flou, direz-vous ? Concrètement, un comportement entrepreneurial peut se manifester de différentes manières :
- Temps consacré à l’activité artistique;
- Promotion ou commercialisation de ses œuvres;
- Représentation par un agent;
- Appartenance à un regroupement professionnel d’artiste;
- Etc.
Alors, êtes-vous un entrepreneur artistique ?