En juin, à l’invitation de la Table de concertation des préfets de la Montérégie, j’ai assisté au lancement de l’appel de projets dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions. Les participants à la rencontre ont été invités à prendre part à un remue-méninges sur les priorités régionales. L’enjeu principal évoqué dans notre groupe, et mentionné à plusieurs autres tables, était la pénurie de main-d’œuvre.
Pour attirer des talents, la solution souvent nommée consiste à rendre la Montérégie plus accueillante et attractive. Offrir un cadre de vie de qualité implique des investissements et de la promotion pour vanter la beauté des lieux et la diversité des activités offertes, souvent artistiques et culturelles. La culture est un outil d’intégration sociale et d’implication qui nécessite de multiplier les occasions de rencontres dans les cafés, les parcs, les bibliothèques et autres espaces publics. Bref, il faut aborder le futur citoyen un peu comme on le ferait pour un touriste.
Tomber en amour
On cherche un milieu de vie un peu comme on cherche un amoureux. On est d’abord attiré par son apparence, par ce que la personne dégage. Ensuite, c’est son dynamisme, son sens de l’humour et l’intelligence de ses propos qui sauront nous convaincre de passer un peu plus de temps à ses côtés. Que possède cette personne comme moyen de transport est, vous serez sans doute d’accord avec moi, une préoccupation qui arrive bien après. Ma comparaison est simpliste, je vous l’accorde. Néanmoins, c’est par le cœur que notre région pourra attirer des masses de talents et de nouveaux arrivants.
Au hasard de mes recherches, je suis tombée sur une étude de Virginie Proulx, Ph. D. et fondatrice de Statum marketing territorial, qui expliquait que les régions les plus dynamiques sont celles qui rassemblent leurs forces, sans pour autant empêcher les municipalités d’offrir des services qui leur sont propres et qui bonifient l’offre régionale. Les trois premières actions qu’elle propose pour attirer des nouveaux citoyens : créer un site Web global, mettre en place une stratégie de marketing territorial et promouvoir les activités culturelles. Est-ce que l’on peut s’en parler?
Dans le cadre d’une entente avec le Courrier du Sud, Sabrina Brochu, agente de développement et de services aux membres à Culture Montérégie, et responsable du projet Arts Affaires Montérégie, publie chaque mois une chronique arts affaires. Avec la permission de l’hebdomadaire, nous les regroupons ici pour consultation. Bonne lecture!