Nombreux sont les organismes culturels à chercher, de façon récurrente, du financement. Un exercice qui peut être lourd au sein des petites organisations qui ont peu d’employé·es. La philanthropie culturelle peut être une avenue intéressante pour assurer à long terme l’entrée des dollars si précieux !
Commençons par définir ce qu’est la philanthropie : il s’agit, de la part d’une personne, d’un acte désintéressé de générosité envers une cause qui lui tient à cœur, et ce, dans le but d’améliorer les conditions de ladite cause. La personne investit généralement ses propres ressources financières dans la cause qui l’interpelle. La présence de donateurs dans le milieu de la culture existe depuis longtemps. Ce qui est moins courant pour un organisme culturel, c’est de développer un plan d’action qui permettrait d’entretenir des relations à long terme avec ses donateurs. C’est là qu’on entre plus spécifiquement dans la pensée philanthropique, c’est-à-dire une volonté de créer et d’entretenir les liens avec ses donateurs.
La philanthropie culturelle est souvent associée au mécénat. Pourtant, la pratique du mécénat est plutôt répandue en Europe, rarement au Québec. En effet, un mécène soutient généralement les arts et la culture de manière significative avec sa fortune personnelle. Au Québec, il s’agit plutôt d’initiatives arts-affaires par lesquelles les donateurs, issus du milieu des affaires, s’impliquent dans la diffusion de l’art auprès du grand public. Souvent, ces donateurs s’impliquent au sein de l’organisme qu’ils soutiennent. Ils ne se contentent pas de signer un chèque !
Au Québec comme au Canada, la santé et l’éducation occupent une large part de la scène philanthropique, laissant peu de place à la culture. Qu’à cela ne tienne, développer une stratégie de philanthropie au sein de votre organisme est possible. Quelques astuces à lire dans notre prochaine capsule.
En savoir plus :
5 questions sur la philanthropie culturelle (artère)
Repenser la philanthropie culturelle à Montréal (Conseil des arts de Montréal)